Découvrez Karin Schepens, pratiquant une approche globale de la santé, elle vous guide vers le pouvoir guérisseur qui est en vous. Un retour à l’essentiel, à la simplicité de vivre ici et maintenant, en quête de lien à soi, aux autres et à la nature ; à une alimentation respectueuse, tant des besoins du corps que de l’aliment lui-même, tels sont les objectifs des ateliers RESET qu’elle organise depuis 13 ans pour tendre vers un monde plus vivant.
Belle découverte
Karin Schepens, un retour à l’essentiel
Je m’appelle Karin, je suis naturopathe, présidente du RABAD (Réseau des Acteurs Bruxellois pour l’Alimentation Durable), conférencière, chroniqueuse naturo pour le magazine Etre Plus, et auteure du livre Soyez acteur de votre santé, publié aux Editions Racine.
La naturopathie, reconnue comme « une médecine non conventionnelle » depuis 1997 par le Parlement européen, est avant tout une médecine préventive et une médecine de l’éducation.
Il s’agit d’une approche globale de la santé. Celle-ci étant comprise comme un équilibre dynamique entre tous les plans qui nous composent : une harmonie, tant dans notre corps, notre tête, notre cœur, notre être que dans tout ce qui nous entoure.
Ses préceptes sont basés sur ceux d’Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, qui établissait un lien entre les humeurs organiques (le microcosme), l’univers (le macrocosme) et les aliments qui contiennent les mêmes propriétés. Etre en bonne santé, c’est préserver l’équilibre de tous ces éléments. Nous faisons partie intégrante de la nature où tout est relié.
Nous connaissons tous l’adage : « Que ton premier remède soit ton alimentation ». Mais pas n’importe laquelle !
Dès lors, au vu de cette profession d’éducateur à la santé – je donne également cours de consultation et de cas clinique à l’IHMN, l’Institut d’hygiène et de médecine naturelle -, j’avais envie de me rapprocher du Vivant, de notre Terre Nourricière, les mains dans la terre, la sentir, la toucher, l’écouter, l’observer afin de mieux l’appréhender.
Pourquoi avoir suivi cette formation en agro-écologie ?
Cette formation en agro-écologie m’a permis, lors de mes consultations et de mes semaines de ressourcement en résidentiel, de mieux encore transmettre l’importance de l’alimentation vivante et le respect de l’aliment lui-même. Préparer le sol, les semis, observer ces petites graines qui deviennent de petites pousses perçant la terre. Quel émerveillement, c’est la magie du vivant ! Je pense que l’expérimentation facilite la prise de conscience…
Tout comme dans mes ateliers RESET de nutrition appliquée, la théorie est toujours associée à de la pratique.
J’ai également pris davantage conscience du dur labeur que représente le maraîchage et je remercie nos maraîchers du Gasap pour les délicieux légumes qu’ils nous fournissent, tout frais du jour, cultivés avec amour et grand soin.
Quand Alain et Xavier nous parlaient avec passion de toute cette vie grouillante sous nos pieds, plus d’un milliard de micro-organismes par gramme de terre, je ne pouvais que comparer le ventre de notre Terre nourricière au nôtre, avec ses milliards de bactéries logées dans nos intestins, notre microbiote essentiel à notre immunité.
Notre société aseptisé avec sa phobie des microbes a détruit notre système de défense naturel, alors que Antoine Béchamp, médecin et chimiste du 19ème siècle nous disait déjà : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». La vie humaine est dépendante des bactéries et nous cohabitons en parfaite harmonie avec elles. On leur donne gîte et couvert et, en échange, ces bactéries convertissent nos aliments en énergie. Tout comme les bactéries présentes dans la terre permettant aux plantes de puiser les minéraux du sol et de les métaboliser sous une forme à laquelle nous avons accès.
C’était une évidence pour moi de me rapprocher de la terre. Nos aliments complètement transformés ont engendré des « maladies dites de civilisation » graves, menant à une diminution de l’espérance de vie. On constate une augmentation générale de cas d’obésité, de diabète de type II et de problèmes cardio-vasculaires. Une véritable pandémie, dénoncée par l’OMS à dater de 1997.
Il est temps de nous réveiller, de nous souvenir qu’à l’époque de la Préhistoire, l’homme chasseur-cueilleur du Paléolithique se nourrissait de végétaux trouvés dans son environnement immédiat, d’eau potable et de gibier. Notre organisme a évolué avec des aliments naturels.
Comment l’être humain peut-il remédier à ce fléau de santé publique, si ce n’est en respectant la terre et tous les êtres vivants qui y habitent ?
C’est dans le respect de soi, des autres et de la planète que nous pourrons tendre vers un monde meilleur. A l’aube de ce XXIe siècle, la réponse au désastre mondial doit être systémique. Tous les paramètres, tant environnementaux, énergétiques, climatiques, géopolitiques, sociaux que qu’économiques doivent être pris en compte. Sans quoi, la nature pourrait bien poursuivre sa route sans nous…
En hommage à Pierre Rabhi, je terminerai avec cette citation : « Pour que les arbres et les plantes s’épanouissent, pour que les animaux qui s’en nourrissent prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée. »
Un tout grand merci à l’équipe de Terre & Conscience de contribuer à restaurer cette symbiose universelle, à cette ré-union.
Ensemble, tentons de rétablir la résonance harmonieuse du vivant, vers un monde d’amour et de paix.
La Tribu T&C : Karin Schepens
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